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Découvrez comment IRDI Capital Investissement accompagne la Cleantech
À l’heure où les Cassandre du changement climatique s’opposent aux contempteurs de la tyrannie verte, voici quelques indices pour affermir nos choix, sinon de citoyens, du moins d’investisseurs.
Sur le plan climatique : il ne faut pas baisser la garde
Le GIEC a publié le mois dernier le compte rendu du 6ème panel sur le changement climatique. Cette bible détaille l’état de la connaissance. Elle est synthétisée à l’intention des « decision maker » afin de diffuser le consensus scientifique.
En résumé, le réchauffement climatique est amorcé, il est sans précédent depuis plusieurs milliers d’années, et il est d’origine humaine. Ses effets se font sentir par des épisodes plus fréquents et plus intenses de pluie, de chaleur et de tempêtes. Il est trop tard pour espérer l’infléchir sur les 20 prochaines années, mais nos actions présentes ont un impact direct sur le scenario « fin de siècle » ; c’est-à-dire sur le monde que nous laisserons à nos enfants.
Source : IPCC, working group I, sixth assessment report, 2021
Le GIEC prévoit une augmentation supérieure à 1,5 à 2°C au tournant du prochain siècle à moins que des actions correctrices majeures ne soient mises en place (1.8°C dans le scénario le plus frugal, 2,1 à 3,5°C dans le scénario intermédiaire et 3,3 à 5,7°C dans le scénario le moins favorable).
La chaleur additionnelle, jusqu’à présent essentiellement emmagasinée dans les océans, va affecter de plus en plus les surfaces émergées (x 1,4 à 1,7). Chaque degré supplémentaire aura une influence croissante sur les événements climatiques négatifs (à +4°C : on connaitra une augmentation des pluies torrentielles décennales de x 2,7 ; des périodes de sécheresse x 4,1 ; des vagues de chaleur x 9.4 voire x 39 pour celles survenant jusqu’à présent tous les 50 ans) ; des territoires sont particulièrement exposés (x 2 pour l’Arctique ou les zones désertiques) ; et la pluviométrie croitra (+7% par degré supplémentaire).
La compréhension des mécanismes climatiques (comme la moindre efficacité des réservoirs à CO2 que constituent la biosphère et les océans) rend de moins en moins improbable le scénario catastrophe d’un emballement climatique nous projetant au-delà du « worst case scenario » (disparition des calottes glaciaires, modification brutale de la circulation océanique, etc).
La résorption des déséquilibres déjà causés demandera des siècles ou, plus probablement, des milliers d’années.
Avant d’ouvrir le paragraphe suivant (qui constitue en quelque sorte notre antidote), notons la recommandation du GIEC : s’orienter vers un scénario « zéro carbone » couplé à une réduction des autres gaz à effet de serre comme le CH4 – scénario qui commencerait à produire des effets d’ici une vingtaine d’années.
Sur le plan économique : le ciel s’éclaircit
S’il est malheureux pour un investisseur d’avoir raison trop tôt (ou trop tard), l’heure des Cleantech a de nouveau sonné. Mais la route a été longue, comme nous le résumons ci-dessous :
Source : IRDI, MIT
Elon Musk est parti le premier ; il fonde Tesla en 2004. Ce qui restait du capital investissement après l’éclatement de la bulle internet lui emboite le pas. Les Cleantech deviennent le nouvel eldorado des repentis du digital, confortés par les analystes de Goldman Sachs prédisant un pétrole à 200$ le baril.
La crise des subprimes, la découverte des shale gaz, et la production de masse chinoise sur les panneaux solaires mettent un coup d’arrêt brutal à cette ruée vers l’or vert. Les Cleantech souffrent de faiblesses structurelles qui font dire à certains qu’elles ne sont simplement « pas compatibles avec le venture capital ».
Ces faiblesses sont aujourd’hui largement résorbées. Depuis les accords de Paris (et malgré le « bashing » de la présidence Trump), la transition écologique et énergétique est entrée dans les mœurs (du grand public, des grands groupes, des politiques, des entrepreneurs et des VC).
Le tableau suivant retrace quelques-unes des évolutions structurelles et conjoncturelles qui participent au renouveau des Cleantech :
IRDI, acteur régional majeur
Soutenu et conseillé par des souscripteurs de premier plan impliqués dans la TEE (EDF, Total, Jean-Marc Bouchet, fondateur de Quadran, Invivo, mais aussi les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, les Métropoles de Toulouse et Montpellier, et ses partenaires bancaires Caisse d’Épargne, Banque Populaire, BNP, Crédit Agricole et CIC), IRDI Capital Investissement est devenu un acteur incontournable des Cleantech sur le grand quart Sud-Ouest, avec un portefeuille fourni de start-up et PME investies sur le secteur ces dernières années.
Toutes nos participations dans la Cleantech
ENR, mobilité, inspection, mesure, stockage, smart building, efficacité énergétique, économie circulaire, agtech sont les secteurs de prédilection de nos investissements dans la cleantech.
Tous nos partenaires investisseurs dans la Cleantech
De nombreux partenaires accompagnent nos investissements dans la cleantech. Ils permettent aux affiliés de bénéficier du meilleur accompagnement pour la croissance et le développement de leur activité.
Crédits : Mathieu Goudot et Étienne Robequain, directeurs d’investissement IRDI Capital Investissement