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Entretien avec Pierre-Edouard Robert, CEO de Magic Pallet

11 milliards de palettes sont en circulation dans le monde, la plupart sont interchangeables et réparables plusieurs fois pendant leur vie (8 ans en moyenne). Mais avant d’être réutilisées (environ 10 fois par an), elles parcourent souvent des centaines de kilomètres dans des camions vides.

Comme de nombreux entrepreneurs, c’est sur le terrain que Pierre-Edouard Robert a eu l’idée de Magic Pallet. Il dirigeait alors une société de transport frigorifique d’une vingtaine de camions régulièrement embarrassés par la problématique des « retour palette ».

Grâce à ses connaissances en informatique, il a développé sur son temps libre la première ébauche d’une plateforme d’échange optimisant les trajets et substituant au besoin les palettes entre elles.

« Initialement orientée transporteur, car développé pour mes besoins, l’application est désormais principalement dédiée aux distributeurs, à commencer par Leroy Merlin, client de la première heure pour lequel les options de traçabilité ont été développées. »

La société sert aujourd’hui un large panel de clients GMS et industriels, tels que Carrefour, Castorama, Casino, Herta, Pernod Ricard ou Bledina. Le service est synonyme d’économies immédiates pour les clients ; il se traduit aussi par des économies de CO2 substantielles dont la comptabilité a fait l’objet d’une validation par l’ADEME et l’association Fret 21.

« En moyenne, un retour palette passe ainsi de 500km à seulement 10km, se réjouit Pierre-Edouard Robert. Les économies de CO2 réalisées font l’objet d’un affichage temps réel au bureau : un éléments fédérateur fort pour nos collaborateurs, et qui sert aussi d’indexation à une part variable collective. »

Au total, ce sont déjà 1.5 millions de kilomètres poids lourd et 1 300 tonnes de CO2 évités. Magic Pallet se distingue également par d’autres best practices. La société se fournit en énergie verte ; tous les collaborateurs se déplacent à vélo ; l’accès est mis sur le recyclage et le non jetable ; elle a noué un partenariat avec Agroof, scop spécialisée dans la compensation carbone par la reforestation.

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Entretien avec William Vidal, CEO de Ecocert

Le rapport du GIEC est très clair. Le réchauffement planétaire issu de l’activité humaine est un fait réel et actuellement les engagements des pays signataires de l’Accord de Paris sont insuffisants pour ne pas dépasser les limites de 1.5 ou 2 °C. Nos entreprises doivent dès aujourd’hui participer à l’effort collectif, « faire leur part » et intégrer dans leur stratégie cette urgence climatique.

« Tout projet doit prendre en compte cet enjeu, ne pas aggraver les émissions de gaz à effet de serre » William VIDAL, est président et co-fondateur du groupe Ecocert. Entreprise française, organisme de certification notamment dans le domaine de l’agriculture biologique.

Il est important actuellement de passer les objectifs de l’entreprise au filtre de la durabilité explique M. Vidal, les projets rentables mais non durables ne devraient plus exister en tant que tel.

Le groupe Ecocert cherche à contribuer à la durabilité du monde et avoir un impact positif sur les écosystèmes à travers ses trois métiers : la certification, le conseil et la formation dans différents domaines tels l’agriculture biologique, le commerce équitable, l’accompagnement à la Raison d’être et à la RSE, les forêts, les écoproduits, la stratégie bas carbone…

Au sein de l’entreprise, la cohérence entre le discours et les actions est fondamentale notamment dans la mise en place d’une dynamique RSE intégrant collaborateurs et parties prenantes.

« Nous n’avons plus le choix » : se préparer au changement, anticiper l’ampleur des mutations à effectuer et gérer la transition permettra d’être présent aux marchés de demain et d’éviter les crises à répétition.

« Aujourd’hui une activité économique sans conscience sociétale n’est pas facteur de progrès et ne peut être à terme ni bénéfique sur le plan humain, ni financièrement rentable »

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