Arkolia Energies

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Interview avec Laurent Bonhomme, fondateur d’Arkolia Energies

Arkolia Energies en bref :  Arkolia Énergies est une société française spécialisée dans les installations de production d’énergie renouvelable : méthaniseurs, centrales solaires photovoltaïques et éoliennes. Elle construit et exploite des centrales électriques à partir de différentes ressources renouvelables, notamment le solaire, mais aussi le biogaz et l’éolien.

Un entrepreneur au parcours atypique

  • Laurent Bonhomme est le président/fondateur d’Arkolia Energies, qu’il a fondé avec Jean-Sébastien Bessiere il y a 12 ans, sur Montpellier. Il a suivi un parcours plutôt atypique : après un bac scientifique, il a suivi une classe préparatoire aux grandes écoles, avant d’intégrer une école de commerce à Bordeaux. Par la suite, il a travaillé dans le monde bancaire pendant près de 13 ans.À l’issue d’une fusion ratée entre l’établissement bancaire dans lequel il travaillait et celui qui l’absorbait, il a quitté l’entreprise pour créer Arkolia Énergies, en février 2008. 

Arkolia Énergies, PME constructrice et productrice d’énergies renouvelables 

Arkolia Énergies est l’une des rares entreprises du secteur dites multi-énergie. 

Cela signifie qu’elle travaille sur plusieurs énergies renouvelables. 

Premièrement, le photovoltaïque. C’est l’énergie principale développée par Arkolia. Elle prend diverses formes : toiture, centrale au sol, ombrière de parking, injection au sein du réseau électrique d’ERDF ou encore auto-consommation (vendue à un client qui héberge la centrale)

Deuxièmement, l’éolien. L’entreprise installe de grandes éoliennes sur des points hauts ou très ventés. 

Troisièmement, la méthanisation, qui permet de produire du gaz à partir de déchets organiques. 

La relation avec IRDI SORIDEC Gestion

  • En tant qu’ancien banquier, Laurent Bonhomme connaissait le fonds SORIDEC depuis de nombreuses années déjà, avant de travailler avec la société de gestion.
  • Il témoigne que « la relation avec IRDI SORIDEC est plutôt excellente. C’est un partenaire qui fait confiance. Il est à l’écoute et travaille sur le long terme. Il comprend les problématiques des PME comme nous, qui sommes sur un univers assez fragile. »

Les « flex bureaux », une solution innovante à la souffrance lié au télétravail

  • Très tôt, Arkolia Énergies a mis en place l’alternance pour la partie bureau, en créant deux équipes. Les employés venaient donc une semaine sur deux. 

Cependant, la direction s’est rapidement aperçue que les employés souffraient du télétravail, qu’ils n’appréciaient pas pour la grande majorité d’entre eux. 

Ainsi, ils ont créé des « flex bureaux », c’est à dire des bureaux dédiés aux gens qui ne sont pas censés être présents. Ils peuvent donc rentrer dans ces bureaux sans être en contact avec l’autre équipe. 

Les flex bureaux sont pleins aujourd’hui puisque, même si leurs tâches sont facilement applicables au télétravail, les employés préfèrent quand même avoir un lieu de travail dédié. 

L’entreprise s’est donc adaptée en deux sens. Elle s’est d’abord adaptée aux nécessités d’isolement imposées par le virus. Ensuite, quand ils se sont ensuite rendu compte que les employés souffraient de cet isolement, l’équipe a été coupée en deux de manière à ce que les gens puissent venir travailler sans se croiser. 

  • « C’est assez paradoxal finalement. Au début, les bureaux étaient assez vides puisqu’il n’y avait que la moitié de l’équipe qui venait. Ensuite, quand les flex bureaux ont été créés, on s’aperçoit que les bureaux sont aussi pleins qu’avant, seulement pas de la même manière. Je pense que le télétravail est une souffrance pour les collaborateurs. »

Un avenir prometteur pour Arkolia Energies

  • Cette année, Arkolia devrait dépasser les 70 millions de chiffre d’affaires : 
  • une cinquantaine en construction de centrales (pour leur propre compte ou le compte de tiers)
  • une vingtaine en vente d’électricité. L’entreprise possède environ 200 millions d’euros d’actifs en propre, qui lui génèrent un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros.

L’idée est donc de grossir sur les deux volets : la construction et la production d’énergie. 

Renforcement d’équipe, travail d’organisation. 

Enfin, l’entreprise espère au moins une croissance externe cette année. 

Une autre vision de l’échec

« L’échec est souvent source de réussite. »

  • Je crois que la culture française n’est pas très adaptée à l’acceptation de l’échec et je pense qu’échouer est fondamental si vous voulez réussir. 
  • Cette dimension est totalement écrasée par notre culture judéo-chrétienne où l’erreur équivaut à un péché.

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Exagan

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Interview avec Frédéric Dupont, DG d’Exagan et entrepreneur visionnaire

Exagan en bref :  Exagan est une start-up française considérée comme à la pointe dans la technologie émergente du nitrure de gallium. Elle a été fondée en 2014 par Frédéric Dupont et Fabrice Letertre. En mars dernier, STMicroelectronics, un leader mondial des semiconducteurs, a pris une participation majoritaire au sein de l’entreprise..

Un entrepreneur visionnaire qui aime relever les défis

  • Frederic Dupont est un entrepreneur de 47 ans qui travaille dans les domaines de l’électronique et des semi-conducteurs depuis plus de 20 ans. Ayant travaillé en France ainsi qu’aux États-Unis, il a un profil très industriel. Il a notamment travaillé pendant 15 ans au sein de Soitec, le leader mondial dans le domaine des matériaux semi-conducteurs.
    C’est une personne ambitieuse, très combative, visionnaire et qui aime relever les défis.

Exagan, start-up spécialiste des semi-conducteurs GaN

Le métier d’Exagan est de développer et de produire des transistors de puissance à la base d’un nouveau matériau qu’est le nitrure de gallium.
Ces transistors de puissance sont utilisés pour fabriquer des chargeurs électriques, qui sont beaucoup moins énergivores et de ce fait peuvent aussi être miniaturisés. C’est la conversion électrique qui va, en somme, être beaucoup plus efficace. Elle permettra ainsi de réduire d’un facteur 3 la taille de chargeurs et de 50% les pertes de commutation (pertes liées à la conversion de l’énergie dans un transistor).

Exagan répond à des besoins qui vont du chargeur de basse puissance à la très haute puissance, de quelques watts à quelques dizaines de kW. Ainsi, les produits d’Exagan vont permettre de réaliser des chargeurs miniaturisés, plus légers et plus efficaces, pour convertir l’énergie, sur des marchés qui vont de l’électronique grand public, à l’industriel et à l’automobile.

Depuis Grenoble jusqu’au bassin toulousain, la rencontre avec IRDI SORIDEC Gestion

  • Selon les mots de Frédéric Dupont, « la rencontre avec IRDI SORIDEC a permis de rapprocher des personnes partageant une vision et ambition communes ».
  • À l’origine, Exagan détenait une technologie de rupture qu’est le nitrure de gallium. Celle-ci commençait à percer dans le développement des laboratoires aux quatre coins du monde. La vision avec le GaN était associée au fait qu’une vraie révolution se préparait dans la conversion électrique. Entourée de tout un écosystème composé de laboratoires et de divers acteurs industriels (automobile, aéronautique …), Exagan possédait des compétences pour fabriquer les matériaux et les composants, mais aussi pour aller intégrer ces composants dans les convertisseurs de puissance.
  • Le défi à relever était de lancer une start-up ambitieuse, avec des atouts solides pour réussir. Une entreprise qui s’appuie sur l’ensemble des compétences présentes en France et qui n’hésite pas à bousculer les pensées, les modes de fonctionnement de la société. Une start-up avec une approche très ouverte et fédératrice pour l’écosystème.
  • Partant de cette vision d’ensemble de compétences françaises, l’entreprise s’est alors implantée dans le bassin toulousain où elle a pu y trouver un écosystème développé et compétitif dans le domaine de l‘électronique de puissance. Un écosystème avec des compétences, des laboratoires, des écoles d’ingénieurs et une volonté d’accroitre l’utilisation du GaN, matériau très prometteur, pour favoriser l’adoption de produits de puissance plus performants et plus économes en énergie.
  • C’est dans ce cadre que Frédéric Dupont a rencontré Jean-Michel Petit, directeur de participations chez IRDI SORIDEC. Avec la société de gestion, c’est une vision industrielle partagée ainsi qu’une relation de confiance qui a été établie dès le début. Selon Frédéric Dupont, « tout au long de notre relation, il y a toujours eu une grande confiance avec IRDI. C’est un fonds qui regarde au delà des opportunités court terme. En effet, il y a une vision long terme réelle de bienveillance dans l’accompagnement par rapport aux problématiques rencontrées par la société, et par rapport aux fondateurs. »

Une nouvelle étape dans le développement d’Exagan et de son activité

  • « Notre projet d’avenir aujourd’hui est d’avoir une très belle intégration d’Exagan au sein de STMicroelectonics. Continuer à développer notre gamme de produits en s’appuyant sur STMicroelectronics pour le déploiement sur le marché, tout en renforçant notre écosystème et leadership autour de la technologie GaN. »

Une citation à retenir :

“Il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs.” Marcel Proust

Les deux éléments clés sont d’être déterminé et résiliant, et de garder le cap par rapport à sa vision et ses convictions. Pour cela, il faut de l’écoute et de bons conseils, une équipe et un accompagnement comme celui que nous avons eu avec IRDI. 

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