IRDI Capital Investissement Occitanie et Nouvelle-Aquitaine

We are irdi – Etienne Robequain

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Entretien avec Etienne Robequain, chargée d’affaire chez IRDI Capital Investissement

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je dispose de 24 ans d’expérience professionnelle, 20 dans la banque et 4 au comité de direction d’un groupe d’ingénierie coté.
Depuis ma sortie d’école à l’ESCP et un service militaire passionnant dans la Marine, j’ai toujours orienté ma carrière en fonction de 3 constantes :

  • Rester multisecteur en contact direct avec les dirigeants d’entreprise
  • Travailler sur des problématiques de stratégie et de développement d’entreprises en lien avec la finance
  • Élargir toujours plus mon expérience et mes domaines d’intervention

Comme je l’explique parfois à certains étudiants, mes expériences m’ont permis de faire le grand tour des postes du bilan des entreprises, à l’actif et au passif !
Avec quand même une très nette prédilection pour la partie fonds propres puisque j’y ai jusqu’ici consacré l’essentiel de ma carrière !

Quel est votre rôle et quelles sont vos missions à IRDI SORIDEC ?

Mes missions sont assez classiques dans le métier. On peut schématiquement les diviser en trois parties distinctes :

  • Une partie « développement » qui consiste à allier le plus possible à la rencontre d’entrepreneurs pour partager avec eux des réflexions stratégiques diverses (corporate et/ou patrimoniales) lorsqu’ils y sont ouverts.
  • Une partie « étude/exécution ». L’étude consiste à mener une réflexion complète sur l’entreprise et son secteur afin d’évaluer la valeur de son positionnement et de son potentiel. Je précise qu’il s’agit avant tout d’une réflexion stratégique, la partie financière n’est que la dernière partie de nos études, au final pas la plus compliquée. L’exécution est elle une partie plus technique de négociation et de finalisation de la documentation régissant les opérations closées.
  • Une partie « suivi des investissements » consiste à suivre activement (et suivre seulement, sans intervenir directement, dans la gestion de l’entreprise) dans la durée nos investissements, via des échanges au moins trimestriels. C’est une partie très intéressante car on a l’occasion de confronter notre perception initiale de l’enteprise à la réalité, et ce dans la durée.

Ce métier est absolument passionnant, car varié et extrêmement complet. Il est requiert aussi beaucoup d’humilité : nos analyses et actions sont toujours confrontées au réel, dans la durée. Nous devons aussi tous les jours être à la hauteur des dirigeants expérimentés que nous accompagnons, en ayant des intérêts alignés avec eux, mais en restant toujours à notre place de partenaire actionnaire (minoritaire).

Qu’est ce qui vous a mené à IRDI SORIDEC ?

Une concomitance de petites choses, heureusement complètement partagées avec ma femme !

Sur le plan professionnel, nous avons eu chacun un sentiment d’impasse et de lassitude au sein de grands groupes en panne de croissance.
Sur la plan personnel, nous avons ressenti une difficulté grandissante à conjuguer impératifs professionnels et personnels avec nos 4 enfants dans Paris Intra Muros.
Nous avons tous les deux rejoint des structures beaucoup plus entrepreneuriales à Toulouse, nous en sommes absolument ravis.

Sur le plan personnel, cette évolution a été également très positive, Toulouse et tout le Sud Ouest ont à nos yeux énormément d’atouts et sont à quasi équidistance de nos fiefs respectifs, Montpellier et San Sebastian.

Quelles sont vos passions en dehors du travail ?

J’ai depuis tout petit une passion pour la mer, la voile et les tempêtes ! Des voyages itinérants, proches ou lointains, sont aussi pour moi et ma famille une nécessité absolument vitale pour toujours garder le recul nécessaire sur beaucoup de choses et nous ressourcer.

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Arkolia Energies

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Interview avec Laurent Bonhomme, fondateur d’Arkolia Energies

Arkolia Energies en bref :  Arkolia Énergies est une société française spécialisée dans les installations de production d’énergie renouvelable : méthaniseurs, centrales solaires photovoltaïques et éoliennes. Elle construit et exploite des centrales électriques à partir de différentes ressources renouvelables, notamment le solaire, mais aussi le biogaz et l’éolien.

Un entrepreneur au parcours atypique

  • Laurent Bonhomme est le président/fondateur d’Arkolia Energies, qu’il a fondé avec Jean-Sébastien Bessiere il y a 12 ans, sur Montpellier. Il a suivi un parcours plutôt atypique : après un bac scientifique, il a suivi une classe préparatoire aux grandes écoles, avant d’intégrer une école de commerce à Bordeaux. Par la suite, il a travaillé dans le monde bancaire pendant près de 13 ans.À l’issue d’une fusion ratée entre l’établissement bancaire dans lequel il travaillait et celui qui l’absorbait, il a quitté l’entreprise pour créer Arkolia Énergies, en février 2008. 

Arkolia Énergies, PME constructrice et productrice d’énergies renouvelables 

Arkolia Énergies est l’une des rares entreprises du secteur dites multi-énergie. 

Cela signifie qu’elle travaille sur plusieurs énergies renouvelables. 

Premièrement, le photovoltaïque. C’est l’énergie principale développée par Arkolia. Elle prend diverses formes : toiture, centrale au sol, ombrière de parking, injection au sein du réseau électrique d’ERDF ou encore auto-consommation (vendue à un client qui héberge la centrale)

Deuxièmement, l’éolien. L’entreprise installe de grandes éoliennes sur des points hauts ou très ventés. 

Troisièmement, la méthanisation, qui permet de produire du gaz à partir de déchets organiques. 

La relation avec IRDI SORIDEC Gestion

  • En tant qu’ancien banquier, Laurent Bonhomme connaissait le fonds SORIDEC depuis de nombreuses années déjà, avant de travailler avec la société de gestion.
  • Il témoigne que « la relation avec IRDI SORIDEC est plutôt excellente. C’est un partenaire qui fait confiance. Il est à l’écoute et travaille sur le long terme. Il comprend les problématiques des PME comme nous, qui sommes sur un univers assez fragile. »

Les « flex bureaux », une solution innovante à la souffrance lié au télétravail

  • Très tôt, Arkolia Énergies a mis en place l’alternance pour la partie bureau, en créant deux équipes. Les employés venaient donc une semaine sur deux. 

Cependant, la direction s’est rapidement aperçue que les employés souffraient du télétravail, qu’ils n’appréciaient pas pour la grande majorité d’entre eux. 

Ainsi, ils ont créé des « flex bureaux », c’est à dire des bureaux dédiés aux gens qui ne sont pas censés être présents. Ils peuvent donc rentrer dans ces bureaux sans être en contact avec l’autre équipe. 

Les flex bureaux sont pleins aujourd’hui puisque, même si leurs tâches sont facilement applicables au télétravail, les employés préfèrent quand même avoir un lieu de travail dédié. 

L’entreprise s’est donc adaptée en deux sens. Elle s’est d’abord adaptée aux nécessités d’isolement imposées par le virus. Ensuite, quand ils se sont ensuite rendu compte que les employés souffraient de cet isolement, l’équipe a été coupée en deux de manière à ce que les gens puissent venir travailler sans se croiser. 

  • « C’est assez paradoxal finalement. Au début, les bureaux étaient assez vides puisqu’il n’y avait que la moitié de l’équipe qui venait. Ensuite, quand les flex bureaux ont été créés, on s’aperçoit que les bureaux sont aussi pleins qu’avant, seulement pas de la même manière. Je pense que le télétravail est une souffrance pour les collaborateurs. »

Un avenir prometteur pour Arkolia Energies

  • Cette année, Arkolia devrait dépasser les 70 millions de chiffre d’affaires : 
  • une cinquantaine en construction de centrales (pour leur propre compte ou le compte de tiers)
  • une vingtaine en vente d’électricité. L’entreprise possède environ 200 millions d’euros d’actifs en propre, qui lui génèrent un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros.

L’idée est donc de grossir sur les deux volets : la construction et la production d’énergie. 

Renforcement d’équipe, travail d’organisation. 

Enfin, l’entreprise espère au moins une croissance externe cette année. 

Une autre vision de l’échec

« L’échec est souvent source de réussite. »

  • Je crois que la culture française n’est pas très adaptée à l’acceptation de l’échec et je pense qu’échouer est fondamental si vous voulez réussir. 
  • Cette dimension est totalement écrasée par notre culture judéo-chrétienne où l’erreur équivaut à un péché.

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